Dans la famille des "bonnes idées"
Je demande le changement de chambre !
Cette espèce de lumière est de moi, j'avoue : comme on devait refaire un mur dans la chambre de ma soeur, et que ma soeur voulait ma chambre, je lui avais proposé de switcher nos chambres dès que les travaux étaient finis.
Problème, je suis sensé étudié, et j'ai bien perdu 3 jours à cause de tout ce bazar.
Ca m'apprendra.
"Il ne faut pas vendre la peau du panda avant d'avoir vu du bambou (ou un truc comme ça, l'idée est là ^^)"
Jalousie ?
Mon cousin est en Australie.
Ma soeur va partir à Los Angeles.
Le monde est trop injuste.
"Quand on avoue sa jalousie, on l'a déjà dépassée. Les vraies jalousies, on n'en parle pas"
La belgique n'existe plus...
Drôle de soir sur la RTBF. Les programmes s'interrompent. Une info importante vient de tomber et la grille horaire classique est perturbée.
Le ton est sérieux, dramatique, crédible. Le décors du JT se prête à merveille à l'exercice, et le présentateur entame son speech comme lors d'un journal banal : La Flandres vient d'annoncer son indépendance, se sépare de la Wallonie. La Belgique n'éxiste plus.
Oui mais...
Les reportages se succèdent, les interviews aussi, tout semble vrai, ou du moins réaliste. Les conversations MSN chauffent. Que se passe-t-il ? La Belgique est vraiment morte ?
Seulement apparaît alors une petite phrase en bas du téléviseur.
"Ceci est une fiction"
Et quoi alors ? Un canular sur un sujet aussi sérieux ? Il faut croire que oui si l'on en croit la fin de l' "émission spéciale". Ceci n'était qu'un message à visé pédagogique voulant nous faire réfléchir sur le sort de notre Belgique fort égratignée ne ce moment (depuis un bon moment même...). La RTBF a pris des risques et le reconnait à la fin, mais ne souhaitait rien d'autre qu'un "petit" bousculement dans le débat.
Ok. Mais qu'en est-il de la portée communicationnelle du bazar. Je suis pas étudiant en info/com par hasard, j'arrive plus à voir que ça à la télé : la com... c'est un peu triste dans un sens...
Il y a un truc que j'ai appris ce soir c'est qu'on peut faire dire n'importe quoi aux images. On peut vous coller le palais royal en fond, un journaliste qui raconte des conneries devant et on marche à fond dans le truc.
On peut nous montrer des congolais soit disant en route pour accueillir le roi belge à l'aéroport de Kinshasa alors qu'en fait ils sont simplement dans leur voiture en train de faire coucou à la caméra.
On peut utiliser un visage télé connu pour rendre crédible n'importe quelle infos.
Et surtout on peut faire participer n'importe quelle citoyen à notre supercherie, et ça c'est énorme quand même. Pas critiquable. Juste énorme.
Mon conseil après ce reportage : "vous regardez trop la télé, bonsoir"
"La télévision a une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d'une partie très importante de la population"
Vivaaaaaaaa piñataaaaaaaaaaa
Oh ! Toi là ! Attention, ne rigole pas trop vite à la lecture de ce titre, car non, Viva Piñata n'est pas aussi débile que son titre ne peut le laisser penser.
Et surtout ne vous laissez pas berner par l'aspect enfantin de ce jeu vidéo, car pour en tirer toute la substance il faut déjà être un joueur chevronné et l'expérience se montre décoiffante.
Jeudi passé, je file chez mon revendeur, et lui avoue presque honteusement que "j'aimerais acheter Viva Piñata...".
Je sors l'argent et ni une ni deux, je rentre en triple vitesse chez moi pour lancer la galette magique.
Mais comment vous expliquer la rupture, ce passage fantastique dans un monde que je ne n'osait imaginer, ce moment mémorable ou vos sens de gamer reprennent vie après une létargie qui n'avait que trop durée (ça va, c'est pas trop pompeux comme formule ? ^^).
Certes, il y avait eu Gears of War quelques semaines auparavant, jeu qui m'avait également rassuré quelques peu sur le potentiel de ma chère Trisixty, mais les jeux de shoot tous le monde connait. Et on a beau dire ça reste un genre qui est arrivé à son apogée et qui ne fait que recycler quelques concepts archi-connu, d'une manière parfois fort efficace et prenante, mais qui éveille en nous un sentiment de déjà-vu inévitable. GoW n'est pas mauvais, mais rien avoir avec Viva Piñata.
Non, Viva piñata c'est frais, c'est fun, c'est bon.
Si vraiment la comparaison devait se faire entre les 2 jeux je dirais que GoW est l'entrée et le plat principale, tandis que VP est le dessert. Cette dernière partie qui vous fait vraiment apprécier votre repas et qui vous projette enfin dans cette état d'exctase et de comblement. Que serait un repas sans dessert, sans ce petit truc en plus qui nous rempli la panse juste comme il faut, pas trop, pas trop peu. Délicieux.
Viva piñata c'est la saveur d'une crême glacée mélangé au caractère d'une tranche de fromage, sans risque d'être dégouté.
Si l'expérience de jeu se révèle assez frustrante au début, le déroulement s'accélère lentement jusqu'à nous submerger d'une émotion et d'une jubilation que l'on avait alors qu'à peine effleurer. Les évènements s'enchainent, les découvertes également, et petit à petit c'est toutes les mécaniques de gameplay qui se dévoile, chaque parcelle qui offre une nouvelle manière de jouer, chaque seconde qui devient cruciale, chaque action qui entraine une conséquence, chaque moment qui est unique.
Oui, VP est bel et bien ce jeu complexe et savoureux qu'on imaginait pas. Adapté à chaque joueur, du débutant à l'hardcore gamer, du petit au grand, du bon au mauvais.
Se laisser avoir par les apparences est facile et tentant, prendre la manette et jouer est nécéssaire et utile.
Pourquoi ?
Pour qu'enfin ce jeu soit reconnu comme la plus belle épreuve d'une vie de gamer.
"Puis merde quoi, il est trop kawai ce jeu !"
