30 avril 2006

Qu'il est bon de péter un câble

De temps à autre c'est génial de faire un truc débile. Repousser ses limites dans la connerie.
Genre, lire 4300 messages sur un forum, en notant tous les noms et en faisant un jolie liste par ordre alphabétique.

A part ça il me tarde d'être mercredi (Mission Impossible 3 ! Mission Impossible 3 ! Mission Impossible 3 !), et j'espère trouver le courage de bosser un peu... pas aujourd'hui, mais demain.
Faut que je gère mieux les examens qu'à noël. C'est bien de foirer qu'un seul examen, mais là je dois faire 14/20 partout pour réussir... on va s'amuser.

Sinon, j'avance lentement dans mon pti jeu, faut pas que je me presse, j'essaye bien préparer le terrain avant de me lancer des d'innombrables tests et prises de tête. Faut que j'arrive à prévoir un maximum sur papier pour que ça aille plus vite sur ordi. Mais j'en suis vraiment qu'aux prémisses, la route est longue.

C'était les nouvelles du jour.

"Il faut avoir beaucoup de patience pour apprendre à être patient."

26 avril 2006

Hidding panda

Je suis dans une phase "titre en anglais", faut pas m'en vouloir hein.

Pour le moment je vais, si si. C'est rare alors je préfère le dire ^^
On s'est fait un petit moment nostalgie en allant chercher le diplôme au collège (même si en fait c'était pas si émouvant que ça vu qu'on a pas vu grand monde... faudra y retourner je crois ^^), ça fait toujours bizzare de retourner dans un endroit qu'on a quitter 1 an plus tôt.
Plus étrange encore, la sensation de ne plus appartenir du tout à ce monde, comme si l'étape universitaire nous avait complètement coupé de ce bon vieux collège. Enfin c'est normal d'un autre côté, et10 ans dans le même établissement ça m'a suffit...

Autre évènement, je vais pouvoir les passer ces examens "maudits" de juin. Toujours pas compris pourquoi je devais écrire une lettre au président du jury alors que c'est la secrétaire qui répond, la même secrétaire qui m'avait dit qu'elle pouvait rien faire et qu'il fallait contacter le président absolument.
Je déteste les aléas administratifs...
Maintenant il reste plus qu'à les réussir ces examens, et tout sera parfait. En attendant j'ai été au cours de néerlandais (non, ne m'applaudissez pas), mais je passe le cours à me cacher derrière mon bureau en attendant que ça passe.
Vivement que ça soit fini.

"Quand les crapauds chantent, le printemps s'avancent."

24 avril 2006

Make your dreams come true

Ca y est, je me suis lancé, je vais le faire ce fichu jeu vidéo.
L'idée me trottait dans la tête depuis un petit moment déjà, et puis là c'est parti. Le démarrage ne s'est d'ailleurs pas fait sans mal.
Déjà fallait que ça soit réalisable, je vais pas inventer Diablo 3 avec les graphismes de Unreal Tournament 2014 qui déchire la rétine.
Nan.
Moi je veux un truc plus intime, sans prétention. Un truc plus pour le fun et la déconne.
J'ai pensé à faire un truc sérieux avant, genre Ogame, avec juste un autre univers, celui de Halo. Puis bon, il a fallu me rendre à l'évidence, c'était une bad idea.
J'ai griffoné des tonnes de trucs, j'ai réfléchi pendant 1 semaine pour arriver à la conclusion qu'un truc plus à ma portée serait pas mal, parce que ça me semblait légèrement casse-tête.
Mais l'idée de rester dans l'univers Halo me plaisait, alors j'ai décidé de tenter un petit jeu en 2D (genre Zelda, même graphisme, même ambiance), un peu RPG, avec de l'action.
Pour le moment je suis en plein dans le gribouillage graphique, je fais des ptis bonhommes en 2D style très "manga", je trouve ça à mourir de rire et c'est ce que je veux.
Y'a encore rien de vraiment mis en place pour le moment, mais je pense qu'avec un peu de boulot tous les jours et une accélération vers les grandes vacances je devrais arriver à faire un truc qui tienne la route.
J'ai déjà pas mal d'idée de gameplay, tout est sur papier, et j'espère pouvoir au moins réaliser les 3/4 de tout ce que j'ai noté. Time will tell.
J'essayerais de vous faire part de l'avancement, en espérant ne pas craquer dans 2 semaines parce que ce que je voulais est irréalisable.
En bonus : Deux petites photos "Work in Progress" , dont l'écran principal et la "salle de test".



"Rêve de grandes choses, cela te permettra au moins d'en faire de toutes petites"

21 avril 2006

Let me think

Pouet, tchic, pouf, mop mop, zip, ding ding .

Je suis pas doué pour les intros musicales, mais c'était juste pour faire un lien avec la suite.

Pour le moment je pars en vrille, y'a tout qui se bouscule et je gère plus rien.
J'avais examen aujourd'hui. J'ai du rédiger cette foutue lettre d'inscription aux examens. J'ai cumulé difficilement 10 heures de sommeil entre mardi et aujourd'hui. J'ai encore une tonne de boulot à faire. J'ai envie de me mettre à un projet de site mais ça devra attendre. Je dois encore finir le site de mon père. Mon ordi me fait toujours la gueule, et par dessus le marché je pète un câble.

Je comprends pas ce que je fais actuellement, tout m'échappe. Le temps passe, et je le laisse passer sans réagir, je ne suis plus dans le rythme.
J'ai l'impression de faire un truc qui ne me mène à rien, qui me plaît à moitié, qui sert à pas grand chose.
Toute ma vie se résume à un choix que je n'ai jamais pu faire.

Mais malgré cette perte de contrôle, je continu, sans savoir pourquoi, et ça m'énerve de pas savoir.
J'ai beau me dire que c'est un état passager, ça ne me rassure pas assez. J'ai perdu tout objectif, et pourtant je suis toujours là à le chercher, c'est donc que j'y crois encore.
A quoi ça sert tout ça ?
Qu'est-ce que je cherche à obtenir ?
Si c'est pour moi que je le fais, pourquoi est-ce que je suis si peu motivé ?
Et même si je fais vraiment ce que j'ai envie je reste frustré, avec cette impression d'avoir loupé un truc, d'avoir manquer ce que je désirais vraiment, car je n'ai jamais l'occasion de m'impliquer comme je voudrais.

Il va pourtant falloir que je m'arme de patience. Les examens approchent, et les vacances qui suivront ne seront peut-être pas aussi longues que je l'imagine.

La note positive de la journée ? Il fait beau, c'est déjà ça de pris.

"L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent"

19 avril 2006

Ah ah, la bonne blague...

Rebelle jusqu'au bout, j'ai du sécher le jeudi et le vendredi de la semaine avant les vacances, because on partait en Egypte le jeudi, et je pouvais pas demander à l'avion de m'attendre 2 jours.
Problème, c'est ce jeudi là que je devais m'inscrire à la session d'examens de juin.

Sur le moment je m'étais dis que c'était pas grave, j'avais dis aux copains de pas m'inscrire, ouais je suis un gars garçon, je voulais faire ça moi-même.
Et aujourd'hui, v'là t'y pas que je vais au secrétariat, avec mes yeux de chien battu, genre
juste histoire d'amadouer un peu le personnel. Mais force est de constater que la sauce n'a pas prise comme je voulais :

Moi : "Bonjour (*smile*), voilà mon problème, j'étais absent pour cause de maladie (note : oui le mensonge n'arrange rien, mais c'est plus simple) le jour de l'inscription aux examens et je n'ai pas eu la possibilité de prévenir qui que ce soit à ce moment-là ni pendant les vacances."
Elle : "Ah..."
Moi : "J'aurais donc voulu savoir ce que je dois faire pour pouvoir m'inscrire malgré tout."
Elle : "C'est une blague ? Vous imaginez si tout le monde faisait comme vous ?"
Moi : "Je sais, je m'excuse mais..."
Elle : "Puis c'était quand votre inscription ?"
Moi : "Le jeudi juste avant les vacances..."
Elle : "Et vous vous manifestez maintenant ? C'est pas possible ça..."
Moi : " Je n'ai malheureusement pu contacter personne, et pendant les vacances je n'étais pas là"
Elle : " Il va falloir écrire au président du jury, vous lui faites une lettre en lui expliquant ce qui s'est passé, vous demandez si c'est possible de passer vos examens, en faisant une liste de ce que vous devez présenter..."
Moi : *Glups*
Elle : "... mais vous imaginez s'il refuse de vous laisser passer vos examens, vous faites quoi ? "
Moi : "Ben c'est un peu ce que je voudrais éviter..."
Elle : "Vous n'avez vraiment pas d'excuse !"
Moi : "Je..."
Elle : "J'espère pour vous... enfin... si vous ne pouvez pas passer vos examens ici... ça va être impossible votre fin d'année. Ecrivez-lui, le plus vite possible évidemment, et croisez les doigts. C'est vraiment pas malin."
Moi : "Je sais... Merci... et aurevoir..."


N'empèche que me faire engueuler pour d'obscures raisons administratives ça m'énerve...
C'est pas possible l'incompréhension de ces gens. Sont quand même un peu têtu, voire carrément borné. Genre "on a pas prévu que quelqu'un pouvait être absent, démerdez-vous!"
Surtout quand on sait qu'on peut modifier notre horaire d'examen jusqu'en mai, ça fout les boules...

Me voilà coincez, à devoir écrire une lettre dans laquelle je vais devoir supplier qu'on me laisse passer mes examens, alors qu'il suffirait de 7 petites croix et d'une signature sur une feuille d'inscription...

Je vous laisse donc, j'ai une page à remplir...

18 avril 2006

Back to unif (mais pas trop quand même)

Ayé, c'est la reprise des cours... mais on s'en fiche.
Je viens d'apprendre que j'étais sensé faire un travail en informatique pour aujourd'hui midi... c'est pas grave... et je me suis rappellé que demain j'aurais sans doute test en néerlandais et philosophie. Yeah !

Passons plutôt à la séance ciné du jour avec Inside Man (que je voyais pour la deuxième fois).

La première fois, on est un peu paumé, le réalisateur nous balade de pistes en pistes, de fragments d'histoire en fragments d'histoire, il nous tend des perches qu'on saisi parfois trop tard et à la fin tout s'éclaire, le public lançant alors un grand : mais oui ! C'était donc ça !
Mais la première fois on est un peu déçu par le manque de rythme, je m'attendais à plus d'action même si le suspence y est. Le contraste entre le flic qui se creuse les méninges en se rongeant les ongles et le calme absolu des braqueurs de banque est assez déroutant.
La première fois ne suffit pas. La première fois on se pose trop de question. La première fois on apprécie plus le jeu d'acteur formidable que les détails du scénario.
Et bon sang, on a tord !

Car à la deuxième vision c'est un peu la matrice qui se dévoile sous nos yeux dès l'entame. Et c'est là qu'on remarque le génie de ce fichu scénario. C'est là qu'on prend conscience que rien n'est laissé au hasard. C'est là qu'on comprend que la moitié du film nous est passé sous le nez. C'est là qu'on tire enfin tout la moelle juteuse et délicieuse de ce braquage de banque parfait.
C'est là qu'on comprend chaque phrase, chaque intonation. C'est là qu'on absorbe chaque réplique pour la laisser raisonner dans son esprit. C'est là qu'on atteint enfin le nirvanna.

C'est dur de garder sa langue, mais c'est pas mon genre de tout dévoiler. Motus et bouche cousue donc.

Un film à voir et revoir. Excellent, tout simplement.

15 avril 2006

Goodbye Egypt

Je pourrais encore vous parler des heures de l'Egypte, mais je crois que je vais m'arrêter après ce post. Après tout, je crois que vous aurez compris que ça restera un très bon souvenir pour moi ^^


Pour faire bref, la fin du séjour après l'excursion se résume à beaucoup de dodo au bord de la piscine, des repas et des apéros, du cramage de peau (merci la crême solaire pourrie) et un peu de télévision.
C'est d'ailleurs assez chouette de découvrir de nouvelles chaînes et programmes. Genre le télé-achat en allemand, la version russe de Loft Story (je n'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi elena engueulait igor... m'enfin), les chaînes de chansons arabes ainsi que le très parodique "Qui veut gagner des millions" version égyptienne, avec un clone de Jean-Pierre, c'est assez kitsh mais tellement bon.


A part ça j'ai découvert qu'on peut manger des frites 2 fois par jour sans être malade. Faut juste faire gaffe au moment d'aller se chercher un déssert, le coulis de bananes par dessus les frites c'est limite...

Avec ma soeur on s'est mis en tête d'acheter un chameau aussi. C'est pour frimer en allant faire ses courses avec. y'a juste que ça crotte tout le temps et ça pisse partout, mais ça fait parti du charme de ces bêtes.


Puis finalement, quand est arrivé le temps du voyage de retour, on se dit que c'était trop court, qu'on aurait du essayer tous les cocktails, et pourtant on est heureux de retrouver son chez-soi, bien qu'on crie au scandale quand on voit la différence de température de 26°. Quel beau pays bondidjou !


Retour à la normal pour les prochains messages. On va d'ailleurs retrouver ses bonnes vieilles habitudes dès aujourd'hui avec un joli proverbe.

"La vie est un désert dont la femme est le chameau"


13 avril 2006

Trip day in Egypt

Lundi, premier vrai jour en mode "pur touriste", avec appareil photo autour du cou, sac à dos avec le nom de la compagnie de voyage brodé dessus, petit-déjeuner de baroudeur (une tomate et un concombre sous célophane...) et teint de peau encore assez "occidental".

La journée à démarer très tôt, c'est le prix à payer pour l'excursion du jour qui va nous emmener loin, très loin.
Au programme, plongée, déjeuner couscous à midi, rencontre avec les berbères, balade à dos de chameau, re-plongée, et surtout de la jeep.


La jeep c'est un peu le taxi improbable du désert. C'est assez confortable à l'arrière, ça roule très vite (surtout quand votre chauffeur se croit en plein Paris-Dakar), et finalement c'était l'un des moments les plus fun de la journée. Surtout quand on commence à rouler sur des cailloux, que ça saute dans tout les sens et que votre père essaye d'ouvrir sa bouteille d'eau sans tout renverser ^^

Le guide qui nous accompagnait parlait super bien français ce qui était sympa, pas que ça m'aurait déplus d'avoir une conversation en anglais, mais les égyptiens parlent un anglais... très... singulier... et on a l'impression parfois de pas parler le même anglais.

Très vite (comprendre : après 2 heures 30 sur une autoroute et 30 minutes à rouler dans les cailloux) on s'est retrouvé au premier endroit de plongée. Je dois avouer que c'était encore plus beau qu'à l'hôtel. Plus sauvage, plus nature. Je regrette de pas avoir eu d'appareil photo "sous-marin", parce que c'est assez unique de nager à 10 centimètres des coraux et de voir tous les poissons tourner autour de vous.
Par contre les méduses violettes c'est pas cool... même si c'est très joli.

Malheureusement on est pas rester trop longtemps dans l'eau, les estomacs commençant à crier famine on a du se mettre à table. Heureusement, pour compenser, on a mangé le meilleur couscous du monde ^^
Merci les berbères !

Pas le temps de digérer, voici venu le temps de la rencontre animalière. Un panda et un chameau c'est spécial, mais ça fonctionne bien.


Petite consigne de sécurité avant d'enfourcher nos destriers : "on ne fait pas le malin sur son chameau (genre essayer de se mettre debout), on est gentil mais ferme et surtout on suit le groupe."

Ce qui est plus drôle c'est de parler au chameau, genre pour le faire avancer y'a plusieurs trucs : le "slurp, slurp" marche bien, "hep, hep, hep" aussi. Si on veut courir c'est plus compliqué, faut donner un coup de talon et dire "ari, ari" assez fort. Ca donne l'impression d'avoir l'air idiot, mais c'est trippant.
Pour faire s'assoir le chameau c'est "K-k-k-k" (c'est dur à écrire, faut l'entendre ^^).


je crois qu'on a passer 1 heure sur le dos des chameaux, puis on a fait une pause histoire de reposer les braves bêtes, et nous avec.
Juste après vient le drame, une chose que je ne souhaite à personne.
Juste avant de remonter en selle je me suis fait vomir dessus par un chameau...
C'est assez dégueu, et je sais pas ce que ce saligaud avait manger mais ça fouette en tout cas...
Une chance pour moi ça sèche vite et ça se retire facilement... n'empèche que je risque pas d'oublier ça de si tôt.


On a encore eu droit à 1 heure de balade sur nos fidèles compagnons vomisseurs puis on s'est rendu au deuxième endroit de plongée au prix d'une petite escalade à pied. Et quand on voit tous les imbéciles qui montaient en scandales on se marre bien à les dépasser avec nos chaussures de marche :P


La seconde plongée s'est faite sans moi (trop de fatigue, et pas envie de me remouillé avant de rentrer à l'hôtel), même si je le regrette maintenant car selon ma soeur c'était "un putain de truc à voir"... zut.


Le retour à été plus calme, on a juste fait une halte dans une ville au nom qui m'échappe, histoire de nous arnaquer un peu en vendant tout et n'importe quoi à des prix ultra-pas-compétitif.
Dans cette ville la seule chose que j'ai bien aimé c'est le panneau routier qu'on ne trouvera sans doute jamais chez nous.


A part ça, faire les boutiques en se faisait presque trainer de force dans les magasins par les vendeurs je trouve pas ça agréable...

M'enfin, la journée à quand même été palpitante, pleine d'émotions, de vomis, de rebondissements et de repas succulents (sauf pour la tomate sous célophane).


[To be continued]

11 avril 2006

Un russe en Egypte

La première journée complète a été assez calme : on avait trouvé une piscine assez vide, avec de la place pour tout le monde. L'endroit idéal pour commencer son séjour, et commencer à prendre le soleil. Juste le temps de faire une pause diner à midi, de se servir comme un goinfre au buffet à volonter, de digérer pendant 5 minutes et puis nous voilà parti pour faire de la plongée.
Pas encore avec la combinaison moulante et la bombonne d'oxygène, mais bien avec un masque et un tuba.

N'empèche c'était largement suffisant pour admirer les poissons multicolor se trouvant dans la mer, et surtout pour s'émerveiller devant les coraux.
Je suppose que vous avez déjà vu ce genre de reportage "nature"ou la caméra sous-marine passe entre le corail de toutes formes et couleurs, et bien c'était tip top la même chose, sauf que là c'était pas à la télé !
Il paraît d'ailleurs que cette partie de l'Egypte est l'un des endroit les plus en vogue pour plonger. Unbelievable.
Malheureusement on va vite du arrêter, à cause du vent qui commençait à former de jolies petites vagues. Je vous dis pas la galère pour remonter sur le ponton qui flottait. Une sorte d'assemblage en Lego taille XXL.

Bref, la journée du vendredi fût excellente. Mais on était loin de ce douter que le samedi allait être dévastateur...

Allez savoir pourquoi, le premier jour du week-end s'est caractérisé par une arrivée massive de touristes russes. Attention, pas juste quelques russes, non. Des tonnes de russes (au propre, comme au figuré) !
On peu classer le touriste russe en 2 catégories : les hommes , et les femmes.

La femme d'abord. Elle est mince, paraît toujours jeune, blonde avec une certitude de 70 %, et elle adore porter des maillots tendencieux. Ce qui forcément vous donne l'impression que le votre ne cache pas assez vos ardents afflux sanguin.
Vous voyez le genre :


Un cauchemard (dans le bon sens du terme).

L'homme quant à lui, est souvent enveloppé, est assez poilu, a les cheveux court, ou alors est rasé en certain endroit seulement, il boit pas mal, fume beaucoup, et surtout fait énormément de bruit à table ou au téléphone.
Qui plus est, il adore montrer sa femme et en est fier... c'est un peu son trophée de chasse.


Le plus génant étant de se faire allumer par une russe déjà accompagnée, qui vous assaille d'un regard prolongé en passant à côté de vous, et qui prend plaisir à vous mettre mal à l'aise.
C'est dur la différence de culture...

A partir de ce débarquement massif, les vacances qui semblaient paisible le sont devenues un peu moins. Par exemple, trouver une table le midi est devenu une galère, les piscines ont commencées à être bondées, et surtout le calme de l'endroit semblait s'être évaporé...

Heureusement, le lundi suivant nous allions quitter cet enfer pour une petite excursion en dehors de l'hôtel, histoire de visiter un peu la region, et d'aller dans le désert du Sinaï. Une journée exceptionelle en perspective. Mais ça, c'est une autre histoire (du Père Castor).


[To be continued]

9 avril 2006

Welcome in Egypt sir !

Commençons par le commencement.

Nous sommes le jeudi 30 mars, il est 2h30 du matin, le réveil sonne. Frais comme un pois chiche au soleil, je me lève péniblement du lit, les yeux rouges et à demi-clos. Juste le temps de descendre les bagages dans le couloirs, de s'habiller, manger un petit truc, et voilà déjà le taxi pour Zaventem.

Le taximan non plus a pas l'air très réveiller. Et on apprécie sa témérité : passer sur un dos d'âne à 70 km/h, faut oser. On a juste fait un vol plané de 5 mètres pour ensuite tous se cogner la tête au plafond. Ah, ça réveille c'est sûr !


Passer l'incident du taxi, on se dit que ça ira mieux en avion. Sauf que'on ne sait jamais à côté de qui on sera assis, ni qui sera derrière nous en avion. Et honnêtement je me serais bien passé de la petite peste derrière moi.
Il est approximativement 6h50, et la voilà qui se met à taper dans mon siège, sans raison. Sa mère lui demande gentillement d'arrêter et la fillette s'execute.
Cinq minutes plus tard, elle recommence, j'ai cru qu'elle allait péter le dossier de mon siège à force de taper dedans comme une folle. Sa mère étant partie au toilette je lui dis calmement d'arrêter...
Mais alors qu'on reçoit notre petit-déjeuner, elle se remet à me foutre son pied au cul...
Franchement, elle a de la chance que le couteau en plastique du plateau repas soit si fragile, Dieu seul sait ou je lui aurait planter dans le cas contraire... sale peste !

Impossible de dormir, et les 4h30 de voyage paraissent assez longue forcément.


Une fois à l'aéroport de Sharm El Sheik l'impression est étrange : sécurité renforcée, gardes patrouillant l'aéroport, portique de détection de métal un peu partout... C'est pas encore l'endroit le plus sûr du monde l'Egypte...
On contrôle notre identitée 2 fois. On doit remplir des papiers à n'en plus finir. Mais on arrive quand même à sortir de cet enfer, et l'hôtel n'est qu'à quelques minutes en voiture.
L'endroit est assez... atypique... Nous sommes en plein désert. Y'a juste une autoroute qui sert à amener les touristes à leurs hôtels, et à part ça y'a rien. Nada. Que dalle.


Faut pas chercher à comprendre, c'est pas le désert qui importe, c'est la mer rouge de l'autre côté. Nous sommes dans un endroit reputé pour être un fantastique environnement pour faire de la plongée, et c'est uniquement pour cela qu'il y a de l'activité par ici.

Arrivé à L'Island View, belotte, rebelotte et dix de fer on trouve un détecteur de métal à l'entrée. Toujours sympa comme première impression...

Heureusement, la piscine, pardon LES piscines font vite oublier tout cela, les chambres sont en fait des minis appartements très spacieux, et on se demande comment ils ont réussi à faire pousser autant de végétation sur ce sol aussi sec. C'est magnifique.


On a qu'à faire 200 mètres pour être à la plage, et l'eau de mer est claire comme si c'était de la Vittel.
La température est idéale, 25°, ni trop chaud, ni trop froid.


Je risque de me plaire ici !


[To be continued]

7 avril 2006

Back from Egypt !

Kikou, me revoilou, pour le meilleur et pour le pire, pour vous apportez les nouvelles sur le seul panda vivant en belgique.

Et le panda va bien. En pleine forme après avoir passé quasiment 120 heures allonger au bord d'une piscine à se dorer tranquillement. Et il s'en est produit des aventures merveilleuses à Sharm El Sheik, jolie petite ville égyptienne. Ville qui se trouve au milieu de nulle part, au bord de la mer et du désert. Y'a vraiment rien. Pas d'habitations, que du tourisme avec quelques hôtels de luxe qui s'arrache les moindres parcelles de territoires autour de la mer rouge.
Je ne vous en dis pas plus pour l'instant, je vais plutôt préparer un compte-rendu en plusieurs parties (parce que y'a pas mal à raconter), avec surement plein de zoulies photos, juste pour vous énervez ^^

Donc aujourd'hui on va faire sobre, je vais finir ici et vous donner rendez-vous pour lire les aventures trépidantes d'un panda au milieu du désert. Et c'est pas commode, croyez-moi !

Come back soon ;)