5 décembre 2006

Vivaaaaaaaa piñataaaaaaaaaaa

Oh ! Toi là ! Attention, ne rigole pas trop vite à la lecture de ce titre, car non, Viva Piñata n'est pas aussi débile que son titre ne peut le laisser penser.
Et surtout ne vous laissez pas berner par l'aspect enfantin de ce jeu vidéo, car pour en tirer toute la substance il faut déjà être un joueur chevronné et l'expérience se montre décoiffante.

Jeudi passé, je file chez mon revendeur, et lui avoue presque honteusement que "j'aimerais acheter Viva Piñata...".
Je sors l'argent et ni une ni deux, je rentre en triple vitesse chez moi pour lancer la galette magique.

Mais comment vous expliquer la rupture, ce passage fantastique dans un monde que je ne n'osait imaginer, ce moment mémorable ou vos sens de gamer reprennent vie après une létargie qui n'avait que trop durée (ça va, c'est pas trop pompeux comme formule ? ^^).

Certes, il y avait eu Gears of War quelques semaines auparavant, jeu qui m'avait également rassuré quelques peu sur le potentiel de ma chère Trisixty, mais les jeux de shoot tous le monde connait. Et on a beau dire ça reste un genre qui est arrivé à son apogée et qui ne fait que recycler quelques concepts archi-connu, d'une manière parfois fort efficace et prenante, mais qui éveille en nous un sentiment de déjà-vu inévitable. GoW n'est pas mauvais, mais rien avoir avec Viva Piñata.
Non, Viva piñata c'est frais, c'est fun, c'est bon.

Si vraiment la comparaison devait se faire entre les 2 jeux je dirais que GoW est l'entrée et le plat principale, tandis que VP est le dessert. Cette dernière partie qui vous fait vraiment apprécier votre repas et qui vous projette enfin dans cette état d'exctase et de comblement. Que serait un repas sans dessert, sans ce petit truc en plus qui nous rempli la panse juste comme il faut, pas trop, pas trop peu. Délicieux.

Viva piñata c'est la saveur d'une crême glacée mélangé au caractère d'une tranche de fromage, sans risque d'être dégouté.

Si l'expérience de jeu se révèle assez frustrante au début, le déroulement s'accélère lentement jusqu'à nous submerger d'une émotion et d'une jubilation que l'on avait alors qu'à peine effleurer. Les évènements s'enchainent, les découvertes également, et petit à petit c'est toutes les mécaniques de gameplay qui se dévoile, chaque parcelle qui offre une nouvelle manière de jouer, chaque seconde qui devient cruciale, chaque action qui entraine une conséquence, chaque moment qui est unique.

Oui, VP est bel et bien ce jeu complexe et savoureux qu'on imaginait pas. Adapté à chaque joueur, du débutant à l'hardcore gamer, du petit au grand, du bon au mauvais.
Se laisser avoir par les apparences est facile et tentant, prendre la manette et jouer est nécéssaire et utile.
Pourquoi ?
Pour qu'enfin ce jeu soit reconnu comme la plus belle épreuve d'une vie de gamer.
"Puis merde quoi, il est trop kawai ce jeu !"



2 commentaires:

À 06/12/2006 09:22 , Blogger Etioun a dit...

Je te hais !
Tu m'as donné envie

 
À 06/12/2006 09:31 , Blogger Thomas Bernard a dit...

J'ai donc été bon ^^

 

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