Relax. Take it easy.

Comme chaque année à la même époque les reproches commencent.
"Tu n'étudies pas beaucoup."
"Je te vois pas travailler."
"Attention !"
"Si tu n'étudies pas plus tu risques de foirer ton année."
J'en passe et des pires.

Je n'y peux rien, les études je déteste ça. Je le fais parce qu'il faut bien, mais rien ne m'oblige à me couper ce beau et grand poil dans la main. Je l'aime voyez-vous.
Et puis surtout, chaque année à la même époque, je ne fous pas grand chose, mais ça passe. Je sais que j'aurais besoin d'un bon grand coup de pied au derrière (finir par rater une année ça risque de m'arriver), mais là je n'ai pas la motivation nécéssaire pour m'y mettre à 100%.
Surtout qu'il n'y a plus aucun suspence, contrairement à l'année passée. ici, je suis sûr d'avoir une seconde session d'exams, alors pourquoi me battre ?
Pour ne pas devoir refaire trop d'examens ? Mouais, quand on a en a déjà 4, un ou deux de plus...

Je dois être le plus veinard des fainéants et j'adore ça. Limite, ça en devient malsain. Jusqu'où est-ce que je peux pousser ma fainéantise en réussissant mes études ?
J'y ai pensé, une fois...
Pas cette fois-ci par contre, trop dangereux.

D'un autre côté, je me dis aussi que si j'ai aussi peu travaillé jusqu'à présent c'est parce que j'ai un temps fou disponible entre chaque examens (au début du moins), et qu'étudier trop à l'avance ne m'a jamais rien apporté. C'est dans le stress de la veille que je suis le meilleur. Sentir la pression du questionnaire qui arrive. Se mettre à divaguer plus rapidement sur le type de questions qu'on va avoir. Imaginer comment étudier vite et bien.
Tout ça n'est possible que la veille.

Boarf, ça va aller.
I hope.

Rendez-vous vendredi pour le premier test : english.

"Je suis un petit con"