Test micro, un, deux, un, deux

J'ai eu l'immense chance aujourd'hui de voir un peu comment ça fonctionne un studio de radio grâce à l'unif (pour une fois qu'il y a un truc vraiment cool dans mon programme, je me permet d'insiter un peu voyez vous :p), et je suis même passé devant le micro (on dit derrière ?).
Bon, c'était 3 minutes par binôme d'étudiants, pas plus, parce qu'il y a 250 personne à faire passer, mais l'expérience était déjà assez intéressante.

Résumé :
D'accord, le studio de test de ma fac c'est pas le grand luxe, et on sent que la salle sert uniquement pour tester les étudiants de com' chaque année, mais l'ambiance est là.
Une table, des micros, chaises moelleuses, et une baie vitrée qui donne sur la régie. Déjà, la bouche se fait pâteuse en s'asseyant dans le fauteil.
Premières consignes de l'assistante : se tenir droit, articuler, avoir la pêche, et surtout arrêter de stresser pour rien, c'est juste pour le fun (même si c'est l'examen final en fait...).
On pose le casque sur ces oreilles, on s'approche du micro, le coeur s'emballe (dieu seul sait pourquoi, c'est pas comme si c'était l'examen non plus... quoi ? ça l'est ?), les mains partent dans tous les sens, les jambes tremblent, trouillomètre à zéro quoi. Et on y va.

"C'est quand vous voulez."

Ayé, il faut se lancer. Première pharse et déjà "Stop, on la refait. Plus de punch les gars".
On y retourne. Je refais ma présentation bidonne avec plus de punch (j'ai juste eu l'impression de gueuler un peu plus, mais ça avait l'air mieux...), et premier échange avec mon coéquipier. La réponse est fluide, il me semble qu'on se débrouille bien pour une première fois. Je guide la conversation un peu par la force des choses, j'essaye d'appuyer ce que je dis, je gesticule, je tape sur la table dans un élan "d'envie de bien faire" (oui, il est tard, et alors ? ^^), mais tout va bien.
Le temps passe, je prends un peu la conversation en main (parce que j'avait l'impression de ne rien avoir dit jusque là) et je repasse une dernière fois la parole à mon interlocuteur.

"Ok, parfait. Vous concluez vite, comme vous le sentez."

Dans le mouvement j'ai du lacher un "en espérant vous retrouver très bientôt sur nos ondes", mais ça claquait sa mère en fait.

"Merci, vous pouvez passer dans la régie pour le debriefing."

Déjà fini ? L'impression que ça a été trop vite, d'avoir oublié un truc. Mais c'est fait.

Les critiques sont bonnes à la sortie. "Tu fais de la radio ?" me demande l'assistante, "euh... non", "parce que tu passes très bien, tu as une voix radiophonique, et quand tu parles tu sais où tu vas, c'est bien carré, très bien". Cool !
Sur le moment j'essayais surtout de voir ce qui n'allait pas, et c'est vrai qu'à part un peu de punch et une meilleure articulation (pensez à boire un coup juste avant la prochaine fois), il ne manquait pas grand chose et le reste était potable. Limite si je me suis surpris, malgré que je n'aime pas ma voix, mais c'est autre chose.
N'empèche, moi qu'on dit si discrèt et peu bavard, ça serait ridicule, avouez, de la radio. Mais j'aime bien l'idée. Puis ça fait toujours plaisir de s'entendre dire "c'était bien".
Juste ce dont j'avais besoin avant de me mettre à bosser pour les exams ! PaNda on the road again !

"La radio marque les minutes de la vie ; le journal, les heures ; le livre les jours."